Depuis deux mois, l’Inde et le Pakistan sont confrontés à des températures anormalement élevées pour cette période de l'année. Mais depuis quelques jours, c’est une canicule exceptionnelle qui touche les deux pays, avec des températures avoisinant les 50°C. Face à cette chaleur écrasante, la demande énergétique augmente excessivement dans les deux pays, si bien que les centrales électriques manquent à présent de charbon pour répondre à la demande. Les coupures d'électricité se multiplient, aggravant les conditions de vie de millions d'habitants, déjà accablés par la chaleur.
Avec la chaleur extrême, vient la sécheresse. À cette époque de l'année, dans les régions d'altitude de l'État de l'Himachal Pradesh, on devrait normalement voir de la pluie, de la grêle et même de la neige tombe !
À New Delhi, plusieurs décharges ont pris feu relâchant des vapeurs toxiques dans l'atmosphère. À Bhalswa, immense décharge de la ville, la montagne de détritus de 60 mètres de haut est en flammes. C’est l’équivalent d’un immeuble de 17 étages, sur une superficie supérieure à 50 terrains de football.
Selon les scientifiques, ces épisodes intenses sont appelés à se répéter de plus en plus fréquemment. Plusieurs zones, dont le sous-continent indien, pourraient même devenir inhabitables d'ici 2050. "Il y a vraiment un risque que certaines régions du monde deviennent littéralement inhabitables. Et donc ça veut dire qu'il y a une redistribution mondiale de la population qui va s'opérer", résume François Gemenne, auteur principal du Giec.
Au moins 20 personnes sont mortes après de fortes pluies qui ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans certaines régions du Rwanda et des régions voisines de la République démocratique du Congo.
Au moins 11 personnes sont mortes et 13 ont été blessées après les fortes pluies du 23 avril qui ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans plusieurs régions du pays. Les habitations, les routes et les cultures ont été fortement endommagées.
Un glissement de terrain s'est produit dans la commune de Kadutu à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 25 avril. Au moins 5 maisons situées sur des pentes ont été totalement détruites et plusieurs véhicules ont également été endommagés.
La Guadeloupe a fait face à de fortes intempéries qui ont entraîné des inondations. Le bilan fait état de deux victimes. Les habitants ont été touchés par des cumuls "similaires voire supérieurs" à ceux observés lors du passage de l'ouragan Maria en 2017, a indiqué Météo-France. Le lendemain en fin de matinée, l'heure était encore au nettoyage des dégâts laissés après le passage des crues. De nombreux foyers étaient également toujours privés d'électricité. Au total, 30 personnes ont été secourus par les pompiers et la préfecture a recommandé de limiter ses déplacements dans la matinée.
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Ce mois d'avril 2022 a été le quatrième mois consécutif plus sec que la normale en France. En effet depuis le début de l’année 2022, il y a un fort déficit de pluie qui engendre une sécheresse dans plusieurs régions.
La saison de recharge des nappes phréatiques s'étire de l'automne au début du printemps. Or, le déficit pluviométrique n'a pas concerné que le début de l’année 2022, mais également les derniers mois de 2021. À l'exception de décembre, on a constaté des déficits de 10% en octobre et surtout de 31% en novembre ! Sur les 8 derniers mois, 7 ont été plus secs que la normale en France...
Le 29 avril, la station de Wetland Park, dans le nord-ouest de Hong Kong, a atteint 35,9°C, un nouveau record pour un mois d'avril (ancien : 35,6°C à Tai Mei Tuk en 2021).