La semaine dernière, certaines parties de l'Asie ont connu des températures record, entraînant des conséquences dramatiques pour les populations locales. La Birmanie a connu un record sans précédent de 45°C, tandis que l'Inde, la Thaïlande et le Laos ont enregistré des températures de 44°C et 43°C respectivement. Au Bangladesh, la température a atteint 40,6°C, le niveau le plus élevé depuis les années 1960. Les températures élevées en Inde ont causé la mort d'au moins 13 personnes lors d'une cérémonie extérieure dans l'ouest du pays, tandis que deux habitants de Thaïlande sont décédés avec des températures atteignant 44,6 degrés.
Les populations locales cherchent refuge dans des endroits ombragés pour se protéger de la chaleur écrasante, en espérant des pluies rafraîchissantes. Les effets les plus graves se manifestent sur la santé, en particulier chez les populations vulnérables, avec des conséquences telles que la déshydratation, les troubles respiratoires ou cutanés. La pollution de l'air est devenue encore plus préoccupante, exacerbée par les émissions des transports, des industries et des pratiques agricoles telles que les brûlis. Les habitants de Bangkok ont même été encouragés à rester à l'intérieur ou à porter des masques FFP2 pour se protéger des effets néfastes de la pollution de l'air.
D'après le service d'urgence de l'État ukrainien, plusieurs rivières ont débordé et provoqué des inondations dans huit régions du pays. Depuis le 16 avril, environ 950 foyers ont été touchés par les inondations dans diverses régions. Le service d'urgence de l'État s'efforce de pomper l'eau des maisons et des cours touchées, et d'évacuer les habitants des maisons inondées. La région la plus touchée est l'oblast de Chernihiv, où les débordements de rivières comme le Dnipro, la Desna, le Seim, le Sozh et le Vyt ont affecté 474 foyers. En outre, les transports dans de nombreux districts ont été interrompus, laissant 29 localités isolées. Le service d'urgence de l'État a évacué plus de 200 personnes qui se trouvaient dans des maisons inondées.
De plus, les inondations ont endommagé une grande partie des terres agricoles, avec 7 198 hectares à Kamin-Kashirskyi et Kovelskyi dans l'Oblast de Volyn, et 3 065 hectares dans la région de Rivne qui ont été inondés.
Un incendie d'une ampleur sans précédent s'est déclaré dimanche 16 avril sur les hauteurs des communes de Cerbère et Banyuls-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales. La tramontane, vent de nord-ouest soufflant jusqu'à 100 km/h, a attisé les flammes qui ont rapidement parcouru environ 1 000 hectares de végétation, en faisant de ce feu, le plus important survenu en France depuis le début de l'année. Les pompiers ont été mobilisés pour lutter contre l'incendie pendant cinq jours, avec l'appui de six avions bombardiers d'eau, pour finalement réussir à l'éteindre jeudi 20 avril en début de soirée.
Environ 500 pompiers ont été mobilisés pour lutter contre le feu et 300 personnes ont été évacuées par mesure de sécurité. Aucune victime ou dégât matériel n'a été rapporté.
Depuis une semaine, l'Espagne est confrontée à une sécheresse historique après trois années de faibles précipitations et de températures élevées. Plus de 3,5 millions d'hectares de cultures ont subi des pertes irréversibles et en Catalogne, la situation est extrêmement préoccupante, car les réservoirs sont actuellement remplis à seulement 25 % de leur capacité, contre une moyenne de 80 % à cette période de l'année. Selon l'ONU, près de 75 % du territoire espagnol, est menacé de désertification, mettant en danger le secteur agricole qui absorbe plus de 80 % des ressources hydriques du pays. En effet, pour faire face à la pénurie d'eau, les autorités régionales ont été contraintes de réduire de 40 % les volumes d'eau destinés à l'agriculture.
Concernant les températures, celles-ci dépassant de 15 à 20 degrés les normales saisonnières. Plusieurs records ont notamment été enregistrés, comme à Cordoue ou le record a été battu le 27 avril avec une température de 38,8 °C, jamais vue auparavant en Espagne continentale pour un mois d'avril. Les villes ont activé leurs plans de lutte contre les canicules et des mesures ont été mises en place pour aider les populations vulnérables. Des "refuges climatiques".
Depuis le début d'avril 2023, plusieurs provinces de l'Angola ont été touchées par de fortes pluies et des tempêtes, causant des dégâts importants et des inondations. Au moins 20 personnes, dont de nombreux enfants, ont perdu la vie, et des centaines de familles sont sans abri.
La province de Luanda a subi les dégâts les plus importants avec cinq décès, plus de 300 arbres abattus et environ 1 200 maisons inondées. Les municipalités de Viana, Belas et Cazenga ont également été touchées les 18 et 19 avril, causant la mort de cinq personnes et endommageant environ 1 700 maisons.
Le gouvernement de la province de Luanda a mis en garde contre de nouvelles pluies torrentielles et a recommandé aux habitants, en particulier aux enfants, d'éviter les eaux de crue et les canaux de drainage.