Le 29 juin, en Asie du Sud-Est, des pluies torrentielles ont provoqué des inondations massives, touchant 1,3 million de personnes au Bangladesh et entraînant l'évacuation de 240 000 personnes en Chine après la montée du fleuve Yangtze. En Birmanie, les secours ont travaillé pour aider des milliers de sinistrés, en particulier dans l'État Kachin, où l'Irrawady a débordé, inondant plus de vingt quartiers. En Inde, l'État d'Assam a subi des pluies diluviennes depuis la mi-mai, causant la mort de 38 personnes et déclenchant des inondations et glissements de terrain.
Le 29 juin, près d'Athènes, un feu de forêt s'est déclaré sur le mont Parnitha à cause des fortes rafales de vent et des conditions dangereuses. Quarante incendies ont éclaté en Grèce, mobilisant pompiers et hélicoptères malgré des vents de plus de 100 km/h. À Athènes, l'odeur de brûlé était perceptible, et plusieurs régions risquaient d'autres incendies. Aucune habitation n'a été touchée, mais les autorités ont évacué des villages et maîtrisé les feux près de Keratea. Après l'hiver le plus chaud de son histoire, ce pays a connu la semaine dernière sa première vague de chaleur, le mercure ayant dépassé les 44°C dans certaines régions.
En juin 2024, en France, à cause des orages et des pluies abondantes, il est tombé 20 % de pluie en plus que la normale. Des intempéries ont provoqué des inondations et coulées de boues, surtout en Isère et dans la vallée de la Vésubie. Le 18 juin, des pluies intenses ont atteint 133 mm en Mayenne, et le 29 juin, 32 497 impacts de foudre ont été enregistrés. Les dégâts matériels et le souvenir de tempêtes passées ont marqué ce mois.
L'ouragan Béryl, de catégorie 4, a frappé la Jamaïque le 3 juillet, provoquant au moins sept décès et des destructions considérables. Les vents violents atteignant jusqu'à 215 km/h ont dévasté des habitations, arraché des toits et abattu des arbres, tandis que les fortes précipitations ont causé des inondations généralisées. Les autorités ont lancé des ordres d'évacuation pour prévenir les risques et les habitants ont fait face à des conditions météorologiques extrêmement dangereuses.
Le 3 juillet, à Moscou, une vague de chaleur exceptionnelle a fait monter les températures à 32,5°C, battant un record centenaire. Les Moscovites ont cherché de la fraîcheur dans les parcs et fontaines. Les températures ont dépassé les normes climatiques de 7 degrés, affectant aussi les régions autour de Moscou et plus au sud. Les scientifiques ont attribué ces canicules répétitives au réchauffement climatique, prévoyant une intensification future.