Le 14 octobre, dans le sud-est du Maroc, d'importantes pluies diluviennes ont causé des inondations inédites, réapparaissant un lac asséché dans le désert du Sahara. En seulement 48 heures, plus de 200 millimètres de pluie sont tombés, soit un an de précipitations, entraînant la montée des rivières et ravins. Au total, 18 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe, tandis que des réserves d'eau ont été reconstituées. Toutefois, les météorologues ont exprimé des inquiétudes quant aux impacts futurs sur le climat de la région.
Le 24 octobre, à Bangalore, en Inde, des pluies de mousson intenses ont entraîné l’effondrement d’un immeuble, causant la mort de huit personnes, tandis que des inondations ont ravagé plusieurs quartiers. L’eau stagnait dans les rues, obligeant des habitants à fuir en bateau et menaçant la sécurité des infrastructures locales. Le gouvernement a fermé des écoles, conseillé le télétravail et alerté les automobilistes sur les routes endommagées, sans toutefois apporter de solutions durables.
Le 26 octobre aux Philippines, la tempête tropicale Trami a causé des crues destructrices, touchant sévèrement la région de Bicol et la province de Batangas. Les secouristes ont lutté pour aider les personnes bloquées, alors que les glissements de terrain ont obstrué les routes et endommagé les habitations. En conséquence, le bilan s'est élevé à 97 morts et près de 500 000 déplacés, aggravé par le manque d'accès aux zones sinistrées.
Le 28 octobre 2024, en Afrique de l’Ouest et centrale, des inondations sans précédent causées par le changement climatique ont touché près de 7 millions de personnes. Ces catastrophes récurrentes, qui ont particulièrement affecté le Nigeria, ont détruit des habitations et ravagé des récoltes. Des infrastructures endommagées et une sécurité alimentaire menacée ont aggravé la situation pour les populations locales, contraignant des milliers d’habitants à quitter leurs foyers.
Le 1er novembre, en Espagne, des inondations meurtrières causées par des pluies intenses avec un cumul de près de 620 litres d'eau par mètre carré ont ravagé la région de Valence, entraînant la mobilisation de 1 000 soldats supplémentaires. Le bilan humain atteignait 205 morts, avec des disparus non comptabilisés précisément. Les autorités ont appelé les volontaires à rester chez eux pour ne pas entraver les secours, malgré l'élan solidaire de milliers de personnes venues à pied depuis Valence. La vigilance météorologique restait élevée, avec de nouvelles précipitations attendues.