Entre le 15 et le 20 juin, une partie du nord de l'Inde, notamment les régions de l'Uttar Pradesh et du Bihar, a été frappée par une vague de chaleur dévastatrice. Les zones touchées ont enregistré une température moyenne de 45 degrés Celsius.
Au total, 96 personnes ont perdu la vie dans toute la région, principalement dans le district de Ballia. Les décès ont principalement touché les personnes âgées de plus de 60 ans ou celles souffrant de maladies préexistantes.
Les vagues de chaleur sont courantes en Inde au mois de juin, mais cette fois-ci, les décès et les températures ont atteint des niveaux sans précédent. Le 20 juin, le ministre indien de la santé a annoncé que le gouvernement avait entrepris des mesures pour prévenir les décès dus à la chaleur et atténuer les autres dommages associés.
Le 16 juin, l'État du Rio Grande do Sul, situé dans le sud du Brésil, a été violemment frappé par un cyclone tropical, accompagné de vents puissants et d'une pluie torrentielle d'environ un mètre. Cette tempête a engendré d'énormes dégâts, détruisant des propriétés rurales, des maisons et causant des blessures parmi les civils.
Le bilan actuel fait état d'au moins 13 personnes décédées suite à cette tempête, tandis que 20 autres sont toujours portées disparues. Parallèlement, près de 5 000 maisons ont été endommagées et environ 84 000 personnes se retrouvent sans électricité. De plus, l'agriculture de la région a subi des dommages considérables, menaçant ainsi l'épine dorsale de l'économie du Rio Grande do Sul.
Le 17 juin, le gouverneur Eduardo Leite a annoncé que les pompiers militaires avaient déjà effectué près de 2 400 opérations de sauvetage, tout en poursuivant leurs efforts pour secourir les personnes affectées.
Jusqu'au 30 juin, trois tempêtes tropicales ont été identifiées dans l'océan Atlantique, marquant une déviation par rapport aux schémas météorologiques habituels de la région où la troisième tempête ne se forme généralement pas avant le début du mois d'août.
La première tempête atlantique de l'année, nommée tempête tropicale Arlène, s'est développée à la fin du mois de mai et au début du mois de juin.
La deuxième et troisième tempête, appelées tempêtes tropicales Bret et Cindy, ont toutes deux émergé vers la fin du mois de juin. La tempête tropicale Bret a commencé comme une dépression tropicale au-dessus de l'Atlantique le 19 juin. Elle s'est graduellement renforcée en se déplaçant vers l'ouest en direction des Petites Antilles. Le 20 juin, la tempête s'est intensifiée et a entraîné plusieurs jours de vents violents atteignant 60 milles à l'heure, de fortes précipitations, des inondations et des ondes de tempête à travers la mer des Caraïbes. La tempête s'est dissipée le 24 juin près de la partie nord de la Colombie.
La tempête tropicale Cindy s'est formée le 22 juin dans l'Atlantique. Les images satellites ont détecté des vents d'environ 45 miles par heure alors que la tempête se déplaçait vers le nord-ouest en direction de la côte de la Floride. Les 26 et 27 juin, la tempête a rencontré une zone d'air sec, mettant ainsi fin à son développement.
Vers la fin du mois d'avril, la péninsule ibérique a connu des températures exceptionnellement élevées pour la saison printanière, atteignant jusqu'à 40 °C dans le sud de l'Espagne.
Depuis le 26 juin, le pays fait face à une nouvelle vague de chaleur qui menace de faire grimper les températures à plus de 44 degrés dans la région méridionale, selon l'Agence météorologique nationale (AEMET).
Ces épisodes de chaleur intense augmentent le risque d'incendies de forêt, ce qui pousse de nombreuses régions du pays à se préparer à cette menace. Par exemple, en Catalogne, les réservoirs d'eau ne sont remplis qu'à 29 %, ce qui pose un défi considérable en termes de capacité à éteindre les incendies de forêt et à soutenir les personnes affectées par la chaleur.
En tant que pays situé en première ligne du réchauffement climatique en Europe, l'Espagne est habituée aux températures extrêmes, en particulier dans le Sud. Cependant, les scientifiques constatent une multiplication et une intensification des vagues de chaleur au cours des dernières années.
Le 23 juin, Santiago, la capitale du Chili, a été frappée par de fortes pluies qui ont provoqué des inondations majeures des rivières Maule et Mapocho. Les autorités ont qualifié ces précipitations de pires jamais enregistrées dans le pays. Des milliers de personnes ont été évacuées et certaines localités ont été isolées en raison de la fermeture des routes, affectant plus de 10 000 personnes.
Environ 2 700 maisons ont été endommagées et 54 ont été complètement détruites, entraînant le déplacement de près de 5 000 personnes dans la région métropolitaine de Santiago. Les inondations menacent également l'approvisionnement en eau potable de la capitale, car les rivières Maule et Mapocho sont une source importante d'eau pour la ville.
Le 25 juin, le rapport de la ministre de l'Intérieur, Carolina Toha, a fait état de deux décès et de six personnes toujours portées disparues à la suite des inondations.
L'état de catastrophe a été officiellement déclaré en raison de cette situation météorologique exceptionnelle, considérée comme la pire des dix dernières années au Chili.
La capitale de l'État de Chiapas au Mexique, Tuxtla Gutiérrez, a enregistré près de 150 mm de pluie en 24 heures jusqu'à dimanche. De plus, la ville d'Ostuacán, située au nord du même État, a connu plus de 100 mm de pluie en 24 heures la veille.
Ces fortes précipitations ont entraîné l'inondation des routes à Tuxtla Gutiérrez, avec des niveaux d'eau atteignant près d'un mètre de hauteur. Des dizaines de maisons ont été submergées et de nombreux véhicules ont été bloqués.
Selon les médias locaux, au moins quinze personnes ont dû être secourues, certaines d'entre elles se réfugiant sur le toit de leur voiture pour se mettre en sécurité. Les derniers rapports font état d'un décès et d'une personne portée disparue.
Les autorités de la protection civile de Tuxtla Gutiérrez ont déclaré que le corps d'un homme a été retrouvé dans un canal de drainage. Il aurait été emporté par les eaux alors qu'il tentait de déplacer une voiture piégée par les inondations.