Le dimanche 29 octobre, une scène spectaculaire s'est déroulée à la pointe de Maumusson, dans le sud de l'île d'Oleron, avec un îlot de sable cerné par des vagues, illustrant l'érosion intense de la région. La tempête Céline a causé de graves dommages, en particulier dans la région de Loire-Atlantique et du Morbihan, provoquant des débordements et des inondations.
Des centaines d'interventions ont été menées par les pompiers, et des évacuations ont été nécessaires, avec des coefficients de marée supérieurs à 100. D'autres incidents tels que des inondations, des chutes d'arbres et des coupures d'électricité ont également été signalés dans plusieurs départements. Huit départements français ont été placés en vigilance orange en raison des conditions météorologiques défavorables.
Le vendredi 3 novembre, la tempête Ciaran a provoqué des dégâts considérables en France, avec des estimations s'élevant à plus de 300 millions d'euros, principalement liés aux dommages aux bâtiments. La tempête a causé des perturbations majeures, touchant jusqu'à 480 millions d'euros de dégâts selon certaines estimations.
Le bilan humain s'est élevé à au moins 12 morts en Europe et 47 blessés en France, bien que la situation aurait pu être bien pire sans l'intervention des citoyens et des services de secours qui ont effectué près de 11 000 interventions. La Bretagne a été durement touchée par des vents violents avec 207 km/h à la pointe du Raz, causant des coupures d'électricité pour 1,2 million de personnes et d'autres perturbations.
Le dimanche 05 novembre, la Gironde, en France, a été frappée par la tempête Domingos, caractérisée par des rafales de vent atteignant jusqu'à 150 km/h. Au plus fort de la tempête, 26 000 foyers ont été privés d'électricité, et 11 000 restaient sans courant pendants quelques heures. La région la plus touchée était le Bassin et le Médoc. Heureusement, il n'y a eu aucune perte de vie à déplorer, et aucun point névralgique n'a été touché. Les sapeurs-pompiers ont reçu 2 980 appels et ont effectué 117 interventions, principalement liées à des chutes d'arbres et de câbles électriques. Les forces de l'ordre ont également géré 150 interventions, en grande partie liées à des obstacles routiers et des inondations.
En fin de journée, la Gironde a été placée en vigilance orange pour les crues, tout comme la Dordogne, la Charente et la Charente-Maritime. La tempête a frappé les côtes de la Gironde en début de soirée avec des vents violents atteignant 152 km/h à Lège-Cap-Ferret, 132 km/h à Bordeaux et 116 km/h à Montalivet. Les 800 pompiers girondins sont mobilisés pour gérer les conséquences de la tempête et ont été actifs toute la nuit pour faire face aux conditions météorologiques difficiles.
Le Salvador avait déclaré l'état d'urgence en prévision de l'arrivée de la tempête tropicale Pilar le 31 octobre. L'état d'urgence avait couvert l'ensemble du pays, autorisant la mobilisation de ressources et la fermeture des écoles. La tempête avait menacé également le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua, et les autorités s'étaient préparées à d'éventuelles inondations et glissements de terrain.
Trois décès ont été signalés au Salvador et un au Honduras, avec des centaines d'évacuations dans ces pays et au Guatemala. La tempête Pilar se trouvait mercredi 1 novembre à environ 140 kilomètres au large du Salvador, générant des vents en rafales de 95 km/h.
Le vendredi 3 novembre en Espagne, un violent incendie de forêt s'est déclaré dans la région côtière de Valence. Les flammes, attisées par des vents soufflant à 120 km/h, ont rapidement ravagé entre 1000 et 1400 hectares de terrain.
Cette situation a contraint plus de 800 personnes à évacuer leurs domiciles. Malgré la mobilisation de 200 pompiers, les vents violents ont compliqué la lutte contre l'incendie, empêchant même l'utilisation d'avions pour l'éteindre. Les autorités espéraient une amélioration des conditions météorologiques pour intervenir efficacement.