Le week-end du 12 novembre, le Brésil a été frappé par une vague de chaleur intense, battant des records de température à Rio de Janeiro et São Paulo en plein milieu du printemps. À Rio, la température maximale a atteint 42,5°C, avec une sensation thermique de 50,5° à Iraja, un quartier du nord de la ville.
Les plages d'Ipanema et Copacabana étaient bondées alors que les habitants cherchaient à se rafraîchir.
Une alerte rouge de l'Institut national de météorologie a été émise en raison des températures 5°C au-dessus des normales saisonnières. Cette canicule a suscité des préoccupations quant aux impacts du changement climatique, avec des conséquences visibles sur la vie quotidienne et la surfréquentation des plages.
Le dimanche 12 novembre, en Somalie, au moins 31 personnes ont perdu la vie et environ 500 000 ont été contraintes de quitter leurs domiciles en raison d'inondations provoquées par des pluies incessantes, selon le ministre somalien de l'Information, Daud Aweis. Bien que le bilan officiel se situe à 31 décès, il est redouté qu'il puisse s'alourdir.
Les inondations, attribuées au phénomène météorologique El Niño, ont touché des habitations et des terres agricoles depuis le début de novembre.
Les autorités craignent que jusqu'à 1,2 million de personnes soient affectées, soulignant l'ampleur des déplacements et les conséquences humanitaires de cette catastrophe naturelle.
Le lundi 13 novembre, le Pas-de-Calais, en France, redoute de nouvelles crues dévastatrices suite à un nouvel épisode pluvieux, jugé "préoccupant" par la préfecture.
Les fortes précipitations sur des sols déjà saturés sont prévues jusqu'à mardi, pouvant avoir un impact considérable sur les cours d'eau.
Plus de 240 communes sont reconnues en état de catastrophe naturelle. Un fonds de soutien de 50 millions d'euros est mis en place pour aider les collectivités et les agriculteurs touchés. Douze départements sont en vigilance orange pour les crues, avec de nouveaux risques de montée des niveaux des rivières du Pas-de-Calais.
Le 5 novembre, une violente tempête a frappé l'État de Sao Paulo au Brésil, faisant six morts selon les autorités locales. Les décès ont résulté de murs effondrés, d'inondations et de glissements de terrain causés par des pluies torrentielles et des vents atteignant 151 km/h le 3 novembre.
La tempête a provoqué la fermeture de l'aéroport Congonhas de Sao Paulo pendant une heure et endommagé une tribune du Grand Prix de Formule 1 du Brésil.
Des témoignages évoquent des moments effrayants sur la piste d'Interlagos, avec des nuages sombres, des bourrasques violentes, de la pluie et des éclairs. La compétition a été interrompue avant la fin de la séance.
Le mercredi 8 novembre, un tremblement de terre de magnitude 6,7 a frappé l'est de l'Indonésie, au large des Moluques, quelques heures après un premier séisme de magnitude 7,1 dans la même région, selon l'Institut américain d'études géologiques (USGS).
Ces séismes ont eu lieu à une profondeur de 10 km à plus de 300 km des premières côtes, sans causer de dégâts ni de blessés immédiats, et aucune alerte au tsunami n'a été émise. Bien que la magnitude initiale ait été mesurée à 6,9 avant d'être réajustée à 7,1, les autorités n'ont signalé aucun impact significatif.