Mardi 9 janvier, une violente tempête a frappé le Nord-Est des États-Unis, provoquant des coupures d'électricité massives et des dégâts considérables. La tempête, débutée mardi soir et dissipée mercredi, a entraîné des inondations, des vents violents jusqu'à 90 km/h, et des perturbations majeures. Des tornades et des accidents mortels ont précédé cette tempête, touchant le Sud, tandis que le Midwest et le Nord-Ouest ont été confrontés à des blizzards. Des évacuations ont été ordonnées à New York, et le New Jersey a déclaré l'état d'urgence. Des inondations côtières et des chutes de neige importantes ont également été signalées dans plusieurs régions. La tempête a eu des conséquences matérielles significatives, perturbant les activités quotidiennes et affectant les transports.
Samedi 13 janvier, dans le nord-ouest de la Chine, près d'un millier de touristes se retrouvent bloqués dans le village de Hemu en raison d'énormes chutes de neige et d'avalanches. La région, touchée par des chaleurs estivales intenses, a subi brusquement des conditions hivernales extrêmes. Les routes d'accès au village sont coupées depuis plusieurs jours en raison des conditions météorologiques. Les avalanches, atteignant jusqu'à sept mètres de neige dans certaines zones, ont compliqué les opérations de sauvetage. Certains touristes ont été évacués par hélicoptère, mais la majorité demeure coincée, bénéficiant d'un hébergement gratuit selon le comité de gestion local, malgré les défis logistiques liés à l'approvisionnement en nourriture.
Le dimanche 14 janvier, une menace significative pesait sur la ville de Perth, en Australie, suite à un violent feu de forêt qui s'était déclaré la veille, ravageant déjà 2 600 hectares de nature. Avec le brasier hors de contrôle, les autorités recommandaient l'évacuation alors que plus de 240 pompiers luttaient contre les flammes se propageant dans plusieurs directions. Une maison avait été détruite à une septantaine de kilomètres au nord-est de Perth. Les températures élevées, atteignant 40,7°C selon l'agence de presse australienne AAP, compliquaient les efforts d'extinction. Cette situation alarmante rappelle le spectre d'une saison des incendies redoutée, évoquant la tragédie de l'été "noir" de 2019-2020 qui avait vu la destruction de douze millions d'hectares de forêt.
Au cours des derniers mois, des inondations historiques ont frappé la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo, causant la mort de plus de 300 personnes en raison de la montée exceptionnelle du fleuve Congo, atteignant 6,20 mètres au-dessus du niveau de la mer, proche du record de 1961. Les fortes pluies à l'intérieur des terres ont déclenché cette crise, touchant la quasi-totalité de la plaine autour de Kinshasa. Les inondations ont été exacerbées par une planification urbaine déficiente et des infrastructures insuffisantes. Près de 300 000 foyers ont été touchés, des dizaines de milliers de maisons détruites, et les autorités ont recensé plus de 60 000 foyers affectés dans la République du Congo voisine. Malgré l'absence d'un plan de prévention des inondations, les habitants ont fait face à la montée des eaux avec des conséquences tragiques, mettant en évidence la nécessité d'une action gouvernementale et internationale.
Le lundi 15 janvier, le gouverneur de Rio, Claudio Castro, a annoncé que le bilan des inondations dans la région de Rio de Janeiro au Brésil s'élevait à 12 morts, exprimant sa solidarité envers les familles touchées. Les quartiers défavorisés et les municipalités du nord de l'agglomération ont été durement frappés par les inondations et les glissements de terrain au cours du week-end. Les opérations de secours ont été menées dans des conditions difficiles, avec des habitants utilisant des moyens improvisés tels que radeaux, barques ou planches de surf pour traverser les zones inondées. Malgré les interventions des pompiers et une amélioration globale, certaines zones ont été profondément touchées, avec des pertes matérielles considérables pour les résidents.