La grêle est un des types solides de précipitations. Elle est constituée de billes de glace que l’on appelle grêlons. Le diamètre moyen des grêlons se situe en général entre 5 et 50 mm.
Elle se forme dans les nuages appelés cumulonimbus, qui sont caractéristiques des phénomènes orageux. Le cumulonimbus a généralement une forme d’enclume, et se développe avec la différence entre les températures du sol et celles en altitude ; plus cette différence est forte, plus les orages sont forts. En France métropolitaine, la période entre mai et août est la plus propice à leur développement, c’est pour cela qu’on a tendance à voir apparaître plus d’orages au mois d’août.
À l’intérieur de ce nuage, il y a des courants ascendants très violents. Ils soulèvent rapidement en altitude de l'air chaud et humide.
La grêle se forme en présence d'une importante quantité d'eau dite "en surfusion", c'est-à-dire que l'eau reste liquide alors que la température est inférieure à 0°C. Ces gouttelettes s’agglomèrent autour de cristaux de glace et congèlent : c'est la cristallisation, le grêlon se forme.
Quand les courants d'air ascendants dans le nuage sont assez puissants pour supporter le poids du grêlon, il peut rester en suspension plus longtemps et continuer d'accumuler des couches de glace, et donc de grossir. Lorsque sa taille est assez grosse pour ne plus être maintenu en l'air, il tombe alors au sol.
Une averse de grêle dure peu de temps et touche une superficie assez limitée. Plus rarement, elle peut affecter une région plus large et laisser plusieurs dizaines de tonnes de glace au sol.
Le record du plus gros grêlon est celui lors du violent orage de février 2018 dans la ville de Villa Carlos Paz, en Argentine : il faisait 23,7 cm, soit la taille d'un ballon de volley !