À l'heure où les événements climatiques s'intensifient à travers le monde, il est essentiel de se demander comment l'industrie minière peut se préparer à affronter les hausses de températures, les tempêtes et les feux de forêt qui ne cessent de croître, les précipitations extrêmes, les sécheresses et l'élévations du niveau des mers qui se font de plus en plus nombreuses.
Il est vrai que l'industrie minière mondiale n'a pas un comportement exemplaire et fait face à de vives critiques contre sa manière d'agir à la suite de récents désastres écologiques, comme l'effondrements de bassins de retenue, la propagation d'incendies; qui compromettent en partie l'adhésion sociale à son fonctionnement. Néanmoins, malgré les critiques émises à l'encontre de cette industrie, il est important de noter que le secteur commence à reconnaître l'impact des changements climatiques sur ses activités et les opérations menées.
Par exemple, de nombreux sites d’exploitation minière au Canada, particulièrement dans le Grand Nord, disposent de routes, de pistes d’atterrissage et de parcs à résidus construits sur le pergélisol, qui est gelé en permanence. Si le pergélisol se dégrade dans l’avenir, les infrastructures devront être adaptées à ce changement.
Bien que les mines aient souvent une durée de vie de plusieurs décennies, les infrastructures minières, comme les barrages en guise de gestion de l’eau, ont une durée de vie prévue pouvant aller de 50 à 100 ans. Ainsi, toutes défaillances de ces dernières ou aléas climatiques non connus par les compagnies engendrant des dommages au niveau des sites, entraînent une fermeture définitive de ces derniers.
Pour répondre à ces enjeux, les objectifs seraient donc de concevoir des infrastructures minières résistantes au climat futur et des mines s’adaptant plus facilement aux changements climatiques afin d’atteindre une meilleure compréhension des risques liés au climat; et de rendre les activités minières dans l’ensemble plus durables.
Qui dit plus durables, dit plus économique dans le temps; moins d'investissements dans les infrastructures qui deviennent alors durables dans le temps, plus d'exploitation de minerais, plus de ventes sur les marchés, de financement par de grandes entreprises, etc...
Il va de soit qu'en investissant dans des prévisions météorologiques fiables, cela permettrait à l'industrie minière de se développer, d'économiser et de réunir tous ces éléments, en plus d'être plus reconnue en étant soigneuse et résistante à l'environnement. Elle deviendrait alors une source sûre en terme de production et de financement.