Par définition, un éclair est une lueur très vive, une lumière intense, formant une ligne sinueuse, traduisant la décharge d’électricité atmosphérique, au moment d’un orage.
Les éclairs sont des phénomènes météorologiques reliés à la foudre et au tonnerre. Plus précisément, la foudre est le terme désignant le phénomène de la décharge électrique et comprend donc les éclairs et le tonnerre. L’éclair est la partie visible de la foudre. Le tonnerre quand à lui, est la partie sonore et provient du réchauffement rapide de l’air lié à l’éclair.
Les éclairs se forment à partir d’un nuage d’orage, le cumulonimbus. Ce nuage contient des milliards de cristaux de glace ainsi que des gouttes d’eau. Lorsque qu’ils se percutent et entrent en collision, ils échangent des électrons, c’est le frottement des courants d’air chaud et d’air froid qui provoque l’électrisation du nuage.
Les gouttes d’eau (les plus lourdes) qui sont chargées négativement, vont tomber dans la partie basse du nuage, une grande quantité de charge positive reste donc au sommet. Ce phénomène crée une différence de potentiel dans le nuage. Étant donné que les objets à charge similaire se repoussent et que ceux à charge opposée s’attirent, c’est l’air, un très bon isolant, qui leur permet d’être gardées à distance.
Cependant, quand les frottements et la différence de potentiel deviennent trop important, l’air diminue sa capacité d’isolation et les courants électriques vont se frayer un passage dans cette zone centrale pour se rejoindre. C’est à ce moment qu’un éclair se forme entre les deux paquets de charge, dans le cumulonimbus.
Les éclairs peuvent se diviser en quatre types en fonction de leur parcours spatial.
Tous les éclairs ne se produisent pas uniquement pendant les orages. En effet, ils peuvent se produire lors d’incendies de forêts, d’éruptions volcanique mais également de tempête de sable ou de poussière. Dans ces cas, ce sont les particules de sable ou de cendre par exemple, qui se chargent électriquement et qui créent des conditions atmosphériques semblables à celle de l’orage.
La couleur d’un éclair dépend de la densité de courant, de la distance qui sépare l'observateur de l’orage, et des particules présentes dans l’air.
Concernant leur caractéristiques, ils peuvent mesurer de 100 m à 20 km de long pour une épaisseur de 3 cm et se déplace à la vitesse de la lumière soit 300 000 km/s.
Plusieurs situations pour vous, si :
Le 29 avril 2020, le nouveau record d’un méga éclair a été enregistré par l’OMM (Organisation météorologique mondiale). Il est considéré comme le plus long éclair, qui s’est étendu au dessus du Mississippi, de la Louisiane et du Texas, soit sur 768 km. C’est la distance Londres-Hambourg.
L’OMM a également enregistré un nouveau record, cette fois ci concernant la durée d’un éclair. 17,1 secondes, le 18 juin 2020 au dessus de l’Uruguay et du nord de l’Argentine.