La douceur des températures et le manque de neige depuis décembre ont fortement perturbé les événements sportifs de montagne. En effet, seules les stations d’altitude comme en Savoie, mais également dans les Alpes du Sud, ont réussi à maintenir une partie de leurs domaines skiables ouverts. Les conditions météos ont entraîné l’annulation de certaines compétitions comme la 4e étape du E-Trophée Andros à Tignes en Savoie, la 39e édition de la course de chiens de traîneau Retordica dans l’Ain, le second slalom de la Coupe du monde féminine de ski alpin prévu à Zagreb qui a été annulée pour cause de températures élevées ou encore l’étape française de la Coupe du monde de combiné nordique prévue les 21 et 22 janvier 2023 à Chaux-Neuve (Doubs).
Des "rivières dans le ciel" se déversent sur la Californie.
Après une violente tempête hivernale, la Californie a été confrontée à une tempête massive, entraînant destructions, glissements de terrain et inondations. Ce phénomène est connu sous le nom de "rivière atmosphérique", car l'humidité est transportée sur des milliers de kilomètres jusqu'à ce qu'elle se transforme en fortes pluies et en rafales de vent. Dans ce cas précis, le fleuve atmosphérique a pris naissance sous les tropiques, aux alentours d'Hawaï, d'où son autre nom : le Pineapple Express.
Le centre et le nord de l’État ont été victimes d’une tempête générant des rafales de 160km/h par endroits ainsi que la privation d’électricité de plus de 190 000 foyers selon le site PowerOutage. Cette tempête c’est 90% des californiens sous les eaux.
De plus, le NWS a alerté contre les risques de « montée rapide des eaux, de glissements de terrain et de potentiels débordements majeurs de rivières», dans cet état, dévasté par une sécheresse chronique depuis deux décennies et victime d’incendie entrain la dévastation de la végétation, augmentant le risque de glissement de terrain. 6 millions de personnes sont sous ordre d'évacuation obligatoire et 17 ont déjà perdu la vie.
L'ex-cyclone tropical Ellie a entraîné de fortes pluies sur certaines parties du nord de l'Australie fin décembre 2022, provoquant des inondations dans certaines zones du nord du Queensland, du Territoire du Nord et de la région de Kimberley en Australie occidentale.
En ce début de mois de janvier, l’Australie a été touchée par des pluies torrentielles meurtrières, entraînant les autorités australiennes à émettre une alerte météorologique pour fortes pluies et vents violents visant une bande de 400 km le long de la côte Est.
Près de 200 000 personnes ont eu pour ordonnance d’évacuer leur domicile en raison de ces pluies causant 13 morts sur la côte Est. De nombreuses rivières sont sorties de leur lit et l’eau a inondé des maisons dans leur totalité.
Pour votre information, l'Australie est touchée ces dernières années par le changement climatique et a été victime d’inondations fréquente suite au phénomène climatique récurrent de la Nina. Concernant cet épisode, il a été qualifié "d’inondations du siècle” sur ce territoire.
Le mardi 10 janvier 2023, l’institut européen Copernicus, dont la mission est de mesurer les conséquences du réchauffement climatique, a publié son bilan climatique mondial de l’année 2022. De manière générale, les concentrations de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi importantes dans l’atmosphère qu’en 2022. Cette année est considérée comme la 5e année la plus chaude au niveau global. On enregistre une anomalie de température de +1,18 °C par rapport à la moyenne de la période préindustrielle (1850-1900).
De plus, Copernicus a noté la tendance à la hausse des concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone et méthane, une hausse similaire aux années précédentes pour le CO2 (+2,1 ppm). Or, une hausse supérieure à la moyenne pour le méthane à plus de 12 ppb. Ces chiffres représentent, une hausse 50 % par rapport à l’ère préindustrielle pour le CO2 et plus de 162 % pour le méthane.
Près de la moitié de la France a été placée en vigilance jaune par Météo France, le dimanche 8 janvier pour vent, pluie-inondation, orage et vague submersion.
Durant la semaine, les conditions météos sont devenues de plus en plus instables notamment dans les Hauts De France, ou le vent soufflait en rafales entre 40 et 50km/h en moyenne, allant jusqu’à 80 à 90 km/h dans l'Audomarois et le long de la côte d'Opale.
De plus, Météo France continue d’appeler à la prudence dans le Pas-de-Calais, département maintenu en vigilance orange en raison de crues importantes sur les cours d’eau Liane et Hem.