Deux villages de l'est de la République démocratique du Congo ont été dévastés la semaine dernière par des inondations et des glissements de terrain, causant la mort de plus de 401 personnes selon un gouverneur local. Il s'agit de l'une des catastrophes naturelles les plus meurtrières de l'histoire récente du pays.
Selon l'UN OCHA, le 6 mai, environ 1 200 maisons ont été entièrement détruites et 1 800 autres ont été endommagées, laissant 3 000 ménages sans abri.
Les experts climatiques de l'ONU ont averti que le changement climatique pourrait aggraver la situation, car il augmente l'intensité et la fréquence des pluies en Afrique. De plus, la mauvaise planification urbaine et la faiblesse des infrastructures rendent la région plus vulnérable à ce type de catastrophes.
Les communautés touchées ont besoin d'une aide humanitaire immédiate pour des enterrements dignes et sûrs, des soins médicaux, de la nourriture et des abris pour les personnes affectées. Une journée de deuil national a été observée le 8 mai 2023.
Des pluies torrentielles ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans la ville d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, le 9 mai 2023. Les autorités locales ont déclaré l'état d'urgence en réponse à la situation météorologique critique. Les pompiers et les services d'urgence ont signalé un total de 277 appels liés aux conditions météorologiques, notamment des glissements de terrain, des chutes d'arbres et des voitures piégées. Les médias locaux ont également rapporté de nombreux accidents de la route sur le réseau autoroutier d'Auckland, et la circulation a été fortement perturbée.
Les précipitations ont été particulièrement intenses à Auckland, où MetService New Zealand a signalé des précipitations de 40 à 50 mm par heure dans certaines zones, tandis que d'autres parties de la ville ont reçu entre 50 et 90 mm par heure.
La protection civile d'Auckland a ouvert des abris pour les personnes évacuées dans les quartiers de Massey et d'Albany.
Un incendie de forêt s'est déclenché lundi après-midi, le 8 mai, sur la commune d'Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales, un département de France qui est actuellement le plus touché par la sécheresse. Ce dernier a déjà connu un incendie majeur plus tôt ce mois-ci, qui avait ravagé 1000 hectares de végétation.
Le feu a brûlé 30 hectares de végétation sans toucher les habitations ou les campings de la région, et a été maîtrisé dans la soirée grâce à l'intervention de 160 pompiers et de trois avions (Dash et Canadair).
Les Pyrénées-Orientales, qui sont situées à la frontière avec l'Espagne, sont actuellement le département de France le plus touché par la sécheresse. Depuis 1959, date des premières statistiques météorologiques par département, la situation n'a jamais été aussi critique.
Depuis le début du mois de mai, le Canada fait face à une situation de crise avec des incendies de forêt ravageurs qui se sont propagés rapidement à travers plusieurs provinces. Les feux ont été alimentés par des températures exceptionnellement élevées, dépassant par endroits de 10 °C les normales de saison, qui ont causé des conditions « anormalement sèches » voire une « sécheresse grave » dans certaines régions. Cette vague de chaleur a également entraîné des inondations et des glissements de terrain dans l'ouest du pays.
La province de l'Alberta a été la plus touchée par les incendies de forêt. Dimanche 14 mai, 88 feux actifs étaient répertoriés, dont 27 n'étaient pas maîtrisés. Plus de 13 000 personnes ont reçu des ordres d'évacuation, et plus de 25 000 Canadiens ont été contraints de fuir leur domicile. Les autorités ont demandé à des milliers d'autres personnes de se tenir prêtes à partir à tout moment. Selon les derniers chiffres, environ 521 000 hectares ont brûlé, une situation inédite.
Les effets des incendies ont été dévastateurs. À Fox Lake, dans le nord de l'Alberta, 20 maisons, un magasin et un poste de police ont été détruits par les flammes. Les habitants ont été évacués par bateau et hélicoptère. Les installations pétrolières ont également été touchées, entraînant des arrêts de production et des pertes économiques importantes.
L'Asie du Sud continue de subir des températures extrêmes. En effet, en Thaïlande et au Vietnam, il n'a jamais fait aussi chaud tout mois confondu. Les autorités ont annoncé samedi qu'un nouveau record de température avait été enregistré au Vietnam. À Thanh Hoa, une province du centre-nord du pays, le thermomètre a atteint 44,1 degrés Celsius, surpassant ainsi le précédent record national de 43,4 degrés Celsius enregistré en 2019. La compagnie publique d'électricité EVN a mis en garde contre le bas niveau des eaux qui menace la production hydroélectrique du pays. Les barrages du nord du Vietnam ont vu leur niveau d'eau baisser de 30 à 40 % par rapport aux années précédentes en raison de la sécheresse, ce qui risque de réduire considérablement la production d'électricité.
Cette vague de chaleur a commencé en avril et a touché toute l'Asie du Sud, entraînant des températures record dans les pays voisins :
Un puissant cyclone nommé Mocha a frappé le golfe du Bengale le dimanche 14 mai 2023.
Avec des vents soufflant jusqu'à près de 200 km/h, cette tempête est considérée comme la plus dévastatrice à s'abattre sur la région depuis plus de dix ans. Son point d'impact s'est situé entre Sittwe, en Birmanie, et Cox's Bazar, au Bangladesh.
En ce qui concerne le bilan humain, les autorités locales et les médias rapportent que le cyclone Mocha a causé la mort de 60 personnes en Birmanie. Au Bangladesh, où les autorités ont pris des mesures d'évacuation préventive et réussi à déplacer environ 750 000 personnes hors des zones à risque, aucune victime n'a été signalée jusqu'à présent.