Les précipitations représentent les gouttes d’eau ou bien les cristaux de glace (lorsque l’on parle de grêle), qui, après avoir été formés suite à la condensation dans les nuages, deviennent trop lourds pour rester en suspension dans l’air. Ces particules d'eau peuvent tomber directement, ou bien s’évaporer dans l’air avant d'atteindre le sol.
Plus globalement, les précipitations peuvent être caractérisées comme toutes les eaux météoriques tombant sur la surface de la terre, sous forme liquide (bruine, pluie ou averse), ou sous forme solide (neige, grésil, grêle).
Formation des précipitations
La formation des précipitations comprend différentes étapes :
Condensation et sursaturation de l’air
Développement des hydrométéores
Chute des hydrométéores sous différentes formes
Il y a précipitation quand l'air local devient saturé de vapeur d'eau et ne peut plus maintenir ce niveau de vapeur sous forme gazeuse. Cela se produit lorsque l'air humide, qui est moins dense, se refroidit ; habituellement quand une masse d'air augmente dans l'atmosphère.
Les hydrométéores, comme toutes les particules en suspension dans l'air, sont soumis d'une part à leur propre poids et d'autre part à des frottements avec l'air ambiant. En l'absence de mouvement aérien, tous les hydrométéores tombent, plus ou moins vite, selon leur taille, leur forme et leur densité.
Caractéristiques
Il existe principalement deux types de précipitations :
Les précipitations stratiformes : elles sont de faible intensité mais avec une longue durée, liée à la grande surface couverte par le nuage. Elles se produisent généralement lors du passage de dépressions associées à des nuages de types stratus.
Les précipitations convectives (ou averses) : elles sont de courte durée, mais d'une forte intensité. Elles se produisent par l'instabilité convective de l'air associée à la formation de nuages de types cumulus ou cumulonimbus (nuages dits d'orages).
De plus, les précipitations peuvent tomber sous trois formes en fonction de la température de l'air :
Liquide : pluie, bruine
Pluie verglaçante, bruine verglaçante
Solide : neige, grésil et grêle
En effet, selon les conditions atmosphériques, on retrouve :
La pluie : elle se forme de gouttelettes ou de cristaux de glace, n’étant pas soumis à des températures sous le seuil de congélation. Leur taille est variable, on parle de bruine, quand elles font moins de 1,5 mm, sinon on parle de pluie.
La grêle : composée de billes de glace, pouvant tomber jusqu’à une vitesse de 160 km/h, dont la taille est variable, pouvant être parfois impressionnante. On vous en parle dans cet article.
Le grésil : à la différence de la grêle, il est formé de pluie totalement gelée après être passée dans une couche épaisse d'air sous 0°C. La taille des grains ne dépasse généralement pas 5 mm.
La neige : elle peut se définir comme une eau congelée dans les hautes régions de l'atmosphère, tombant en flocons blancs et légers.
La pluie verglaçante : ce type de précipitation apparaît quand les conditions de pression et de température au sol sont inférieures au point de congélation.
Quelques faits
Saviez-vous que l’Inde était le pays où il pleuvait le plus ? C'est plus précisément à Mawsynram, au nord du Bangladesh, que le record de pluie annuel est détenu. Chaque année, 12 mètres d’eau tombés sont recensés dans cette ville !
Le record de neige a été enregistré aux États-Unis, au Mont Rainier, où 31,10 m de neige sont tombés pendant l'hiver 1971/1972.
Le record du plus lourd grêlon de France est de 978 grammes, un grêlon tombé le 11 août 1958 en Alsace.